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Spéculation et lobbyisme dans le secteur céréalier au Maroc : les agriculteurs en difficulté

La chute des prix des céréales sur le marché national continue de susciter la polémique au Maroc. Les agriculteurs se plaignent de voir leur production s’écouler à des prix très bas, au profit des spéculateurs et des lobbyistes céréaliers. Cette situation a été dénoncée par le député Abdelkader Taher lors d’une session de la Chambre des représentants. Il a souligné que les commerçants et les spéculateurs achètent les céréales produites localement à bas prix, sans aucune intervention pour protéger les agriculteurs.

La Confédération marocaine pour l’agriculture et le développement rural (COMADIR) confirme que les prix devraient connaître une certaine hausse dans les prochains jours, suite à l’annulation de la décision gouvernementale d’empêcher les usines de production de fourrage d’acheter des céréales. Cependant, le gouvernement maintient sa décision d’interdire l’utilisation de céréales de haute qualité pour la production de farine et de pain dans le processus de l’alimentation animale.

Rachid Benali, président de COMADIR, reconnaît la difficulté de faire face à la cupidité des spéculateurs et des commerçants qui exploitent les agriculteurs. Il estime qu’il est nécessaire de revenir à un système coopératif similaire à celui de plusieurs pays européens pour surmonter efficacement les défis auxquels le secteur agricole est confronté.

Cette situation met en lumière les problèmes liés à l’offre et à la demande sur le marché des céréales au Maroc, ainsi que l’impact des spéculateurs et des lobbyistes sur les prix. Les agriculteurs continuent de lutter pour obtenir des prix équitables pour leur production, tandis que les autorités cherchent des solutions pour réguler le marché et protéger les intérêts des agriculteurs.

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