Suite à la tragédie survenue à Saïdia, où des Franco-marocains ont été tués par des tirs des garde-côtes algériens, une discothèque située à Ain Diab, Casablanca, a décidé d’annuler le concert de la célèbre chanteuse algérienne, Warda, également connue sous le pseudonyme de « Charlomanti ».
La tragédie de Saïdia a provoqué une onde de choc au Maroc, où de nombreux citoyens ont exprimé leur indignation face à l’attitude des autorités algériennes. Ces dernières, au lieu de reconnaître une faute, ont tenté de justifier leur action. Cet incident a exacerbé les tensions entre les deux pays, et a conduit à un appel au boycott de tout ce qui est algérien au Maroc.
En réponse à cette ambiance tendue et à la demande massive du public marocain, la discothèque a décidé de se solidariser avec les familles des victimes et d’annuler le concert de la chanteuse. Bien que Cheba Warda soit très populaire au Maroc et que la majorité des billets aient déjà été vendus, la direction de la discothèque a choisi de privilégier la solidarité nationale.
L’incident a également relancé un débat sur les relations entre le Maroc et l’Algérie, avec de nombreux Marocains demandant un boycott complet des artistes algériens. Ils estiment que le manque de solidarité manifesté par ces artistes envers les victimes est inacceptable.
Des militants marocains avaient précédemment ciblé Cheba Warda pour ses déclarations jugées offensantes envers le Maroc. La situation a été exacerbée par des nationalistes algériens qui se sont moqués des victimes sur les réseaux sociaux, provoquant la colère et l’indignation des Marocains.
L’incident de Saïdia a non seulement mis en évidence les tensions politiques entre le Maroc et l’Algérie, mais il a également souligné l’impact de ces tensions sur les relations culturelles et artistiques entre les deux pays.
