La CAN-2025 au Maroc, une confirmation du positionnement international du Royaume
L’attribution au Maroc de l’organisation de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2025 vient confirmer le retour en force du football marocain sur les scènes continentale et internationale ces dernières années, consacrant ainsi la stature du Royaume en tant que terre d’accueil des grands rendez-vous sportifs.
Le Maroc a été désigné ce mercredi hôte de la CAN-2025 à l’unanimité, à l’issue de la réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), tenue au Caire. L’instance faitière du football africain avait décidé le retrait de l’organisation de cette édition à la Guinée « en raison du manque d’infrastructures et d’installations en Guinée capables d’accueillir une Coupe d’Afrique des Nations de classe mondiale ».
Cette CAN sera indubitablement une belle vitrine pour le Royaume sur le plan international, sur fond de l’épopée des Lions de l’Atlas au dernier mondial (Qatar-2022).
Depuis la première édition organisée en 1957 au Soudan, le Maroc n’avait organisé la CAN qu’une seule fois, en 1988 quand les Lions de l’Atlas s’étaient classés quatrièmes après leur élimination en demi-finales face au Cameroun de Roger Milla.
En 2015, le Maroc devait accueillir le tournoi mais les craintes liées au virus Ebola ont empêché la tenue de cette édition dans le Royaume.
Dix ans après, cette 35ème édition de la CAN sera une répétition générale en prévision de la Coupe du Monde de football, que le Maroc compte abriter en 2030, conjointement avec l’Espagne et le Portugal.
Force est de constater que le Maroc a cumulé une grande expérience en termes d’organisation des plus grands évènements sportifs. A cet égard, nombreuses sont les manifestations sportives qui se sont déroulées dans le Royaume ces dernières années. A titre d’exemple, le Maroc avait abrité le Symposium du football féminin de la CAF en 2018, le Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN) la même année, le Mondial des clubs à trois reprises (2013, 2014 et 2023), la Coupe d’Afrique des nations dames en 2022 (la prochaine édition se tiendra également au Maroc en 2024), la Coupe d’Afrique des nations de futsal, outre l’organisation de la Ligue des champions féminine en novembre dernier au Maroc, un tournoi qui a été couronné par la victoire finale de l’AS FAR.
La confiance placée en le Royaume par l’instance africaine s’est traduite également par la tenue, en juillet dernier au Maroc, de la Coupe d’Afrique des moins de 23 ans, remportée par la sélection marocaine.
En juillet dernier, le président de la Fédération Internationale du Sport Scolaire (ISF), Laurent Petrynka, avait affirmé lors de l’organisation dans le Royaume du championnat du monde de football scolaire, que le Maroc est « une terre d’accueil des grands événements sportifs dans toutes les catégories de sport et à différentes dimensions, continentale et mondiale ».
« Le Maroc offre une grande qualité d’organisation que ce soit au niveau des infrastructures sportives, de l’hébergement et de la logistique », avait-t-il souligné.
Il va sans dire que le Maroc, qui vit son apogée footballistique ces dernières années, est toujours présent sur le devant de la scène du ballon rond aux niveaux continental et international. Dans ce sens, les clubs marocains se sont illustrés ces dernières années au niveau continental en remportant plusieurs titres tandis que les sélections marocaines, toutes catégories d’âge confondues, se sont nettement améliorées et rivalisent avec les meilleures nations du continent.
A vrai dire, la crédibilité dont jouit désormais le Royaume n’est nullement le fruit du hasard, mais le résultat d’une politique de développement, tous azimuts, qui a relevé le défi de la modernisation des infrastructures sportives, hôtelières et routières dans les différentes régions du Maroc.
Ainsi, au Grand Stade de Tanger et au Complexe Moulay Abdellah de Rabat, qui subissent actuellement des travaux de rénovation et de modernisation, s’ajoutent le Grand stade de Marrakech, le Complexe sportif Mohammed V de Casablanca, le Grand stade d’Agadir, ou encore le stade Hassan II de Fès pour étoffer une offre de stades répondant aux critères mis en place en la matière par la CAF et l’instance dirigeante du football mondial (FIFA).
Outre ces enceintes sportives, le Royaume met en place plusieurs sites d’entrainement qui offrent aux différentes équipes et sélections africaines qui viennent disputer des matches amicaux ou officiels dans le Royaume l’occasion de se préparer dans des conditions optimales. En effet, environ 40 conventions de partenariat ont été signées, depuis 2017, entre la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et ses homologues africaines visant l’échange d’expériences et d’expertises en matière de formation, d’encadrement et d’arbitrage, l’organisation de matches amicaux et de stages et rencontres officielles au Maroc.
En outre, le Complexe Mohammed VI de football à Salé, l’un des meilleurs en son genre au niveau mondial, est l’exemple éloquent de l’intérêt que porte le Maroc, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, au développement des installations sportives et à l’épanouissement de la jeunesse.
En définitive, la CAN-2025 sera sans aucun doute un moment de liesse populaire, un vecteur d’union et une occasion pour mettre en évidence l’hospitalité et la capacité du Royaume à réussir l’organisation des plus grands évènements sportifs.