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L’Université de Cambridge renonce aux dons d’entreprises pétrolières

La prestigieuse université britannique de Cambridge va cesser temporairement d’accepter des dons provenant d’entreprises pétrolières et gazières, à la suite d’un rapport alertant sur le risque pour sa réputation que font courir de tels dons, ont annoncé les médias locaux lundi.

Un moratoire sur les nouveaux financements provenant de sociétés pétrolières et gazières a été officiellement adopté, jusqu’à ce que le processus d’acceptation des dons soit revu, a écrit le Financial Times, citant l’institution académique.

Ce moratoire durera « jusqu’à ce que de nouveaux arrangements soient en place » avec les entreprises concernées, a précisé l’université, soulignant « son engagement à lutter contre le changement climatique grâce à une transition vers un monde décarboné ».

« Accepter le financement des entreprises de combustibles fossiles valide l’industrie à un moment où elle menace la viabilité future de la vie sur terre », a relevé le professeur de littérature moderne à Cambridge, Jason Scott-Warren, qui a soutenu le moratoire.

Le groupe d’étudiants Cambridge Climate Justice a estimé que la proposition de mettre fin à des partenariats de recherche avec l’industrie des combustibles fossiles, qui a été acceptée vendredi, était la première du genre au Royaume-Uni.

Pour sa part, Shell a relevé que son travail avec des partenaires universitaires « vise à accélérer la transition énergétique en réunissant les esprits les plus brillants (…) pour mettre en œuvre de nouvelles solutions assez rapidement pour faire la différence ».

Selon le Financial Times, Shell et BP ont donné au moins 19,7 millions de livres à l’université dans le cadre de financements pour la recherche et les actions philanthropiques entre 2016 et 2023.

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