Société

La revue de presse de ce mardi 23 juillet

Loi sur la grève: Sekkouri en difficulté ; Santé: les syndicats disent « NON » à Aït Taleb ; Colère des retraités contre le gouvernement ; Manifestations: des ministres à bout ; Reconstruction post-séisme: 1 milliard d’euros de la BEI au Maroc… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:

L’Opinion
Grèves des hôpitaux: les syndicats disent « NON » à la proposition d’Aït Taleb et poursuivent le débrayage

Une semaine après que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a déclaré avoir trouvé un accord avec les centrales syndicales pour mettre fin à la grève des hôpitaux, les sept syndicats ont annoncé une mobilisation nationale des professionnels du secteur et un sit-in devant le Parlement le jeudi 25 juillet, à partir de 11h30. Tout en appelant le corps médical à participer massivement à ces protestations, les syndicats ont justifié leur montée au créneau par ce qu’ils appellent « le silence incompréhensible du gouvernement et l’absence de toute réponse aux demandes des cadres de la Santé ».

Il est à rappeler que le ministre de tutelle avait été chargé par le chef du gouvernement de transmettre aux syndicats les décisions prises par l’Exécutif concernant le traitement des revendications incluses dans l’accord sectoriel signé avec les syndicats.

Immobilier: l’aide au logement et les MRE explosent le balnéaire

Comme chaque été, l’immobilier balnéaire a le vent en poupe. De Nador à Dakhla, en passant par les incontournables Tanger, Kénitra, Rabat ou encore les périphéries du Grand Casablanca, les projets poussent comme des champignons, mais pas aussi vite que la demande, boostée par le programme d’aide au logement lancé par le gouvernement.

Ce dernier a enregistré quelque 80.000 demandes, dont 20% concernent des Marocains Résidant à l’Étranger (MRE), qui préconisent les nouvelles résidences balnéaires pour profiter de leurs vacances au Maroc. Pour leur part, les promoteurs préfèrent investir dans l’offre haut standing, qu’ils considèrent plus « rentable avec de meilleures perspectives ».

Le Matin
Reconstruction post-séisme : la BEI approuve un prêt à hauteur de 1 milliard d’euros en faveur du Maroc

C’est officiel. Le conseil d’administration de la Banque européenne d’investissement (BEI) a approuvé, en date du 17 juillet 2024, un prêt à hauteur de 1 milliard d’euros destiné à soutenir le programme de reconstruction post-séisme au Maroc. Ce financement majeur est dédié à la reconstruction des infrastructures routières, hospitalières et scolaires impactées par le séisme. La mise en œuvre devrait démarrer après la signature du prêt qui devrait avoir lieu dans le courant du dernier trimestre 2024.

« Nous nous félicitons de la décision du conseil d’administration d’apporter son soutien à ce projet emblématique et que nous espérons concrétiser le plus rapidement possible. Il aura un impact durable sur le redressement et le développement futur des régions impactées par le séisme », a déclaré au journal « Le Matin » Adrien de Bassompierre, chef de la représentation de la BEI au Maroc.

Les Inspirations éco
Parité dollar-dirham: un plus bas depuis fin 2023

Le marché des changes a récemment observé une chute notable de la paire dollar américain/dirham marocain (USD/MAD), enregistrant une dépréciation de 0,64% pour atteindre 9,82 contre 9,89. Cette information provient du rapport hebdomadaire « Weekly Mad Insights – Currencies » publié par Attijari Global Research (AGR), couvrant la période du 8 au 12 juillet.

Il s’agit concrètement du niveau le plus bas enregistré depuis la fin de l’année 2023, une évolution attribuée à une conjonction de facteurs favorisant le dirham.

Al Ahdath Almaghribia
Colère des retraités contre le gouvernement

Les retraités membres de l’Instance nationale des retraités, affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT), ont protesté contre l’attitude du gouvernement d’exclure leurs revendications de ses négociations avec les syndicats dans le cadre du dialogue social, notant que l’accord, signé à l’issue du dernier round du dialogue social entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives, n’a rien apporté à cette catégorie sociale.

Ils ont appelé, dans ce sens, le gouvernement à assumer ses responsabilités vis-à-vis de cette catégorie sociale, en revalorisant leurs pensions pour faire face à l’inflation et en suspendant les impôts sur leurs retraites. Après avoir soulevé leurs revendications, les retraités ont mis en garde le gouvernement face à cette situation, qui conduirait cette catégorie sociale à opter pour de nouvelles formes de protestation.

Code de la famille: appel à une mobilisation civile et politique

La Coordination féminine pour un changement global et profond du Code de la famille a appelé à « rompre avec le principe de Qiwamah qui n’a plus de fondement réaliste ».

La coordination, composée de 33 instances et associations de droits des femmes, a indiqué dans un communiqué que cette rupture « implique une audace intellectuelle et une volonté politique à la hauteur des défis posés par la réalité, ainsi que l’engagement du Maroc au respect de ses obligations internationales et nationales au sujet de la protection des droits des femmes ».

Assabah
Des ministres exténués par les manifestations

Les problèmes de quelques départements ministériels ont été exacerbés par le refus exprimé par certains cadres et acteurs de la politique publique réformatrice mise en place par les équipes des ministres.

Selon des sources du quotidien, presque la moitié des membres du gouvernement ont mené un combat pour défendre leur politique de réforme, dans le but d’éviter l’incompréhension aboutissant à la fin de leur aventure au sein du gouvernement suivant le prochain remaniement ministériel, prévu à l’issue de la fête du Trône, en fin de ce mois, ou avant le deuxième vendredi du mois d’octobre, au début de la rentrée politique.

La moitié des membres du gouvernement ont ainsi souffert, chacun de sa position, de la continuité des manifestations, ce qui a eu un effet néfaste sur leur bilan au sein de leurs départements.

Sekkouri en difficulté à cause de la loi sur la grève

Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a du mal à obtenir un accord avec les syndicats sur le projet de loi organique sur la grève, mis au frigo pendant huit ans, indique-t-on auprès des sources.

Bien que le ministre ait récemment fourni des explications devant la Commission des secteurs sociaux de la Chambre des Représentants, pour rassurer les syndicats les plus représentatifs et ceux qui ne participent pas au dialogue social, ajoutent les sources, les partenaires sociaux ont refusé de rediscuter le projet de loi.

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