Entre littérature et cinéma, les relations ont souvent été envisagées à travers le prisme de l’adaptation des textes littéraires, dont la pratique a alimenté des débats.
La relation entre cinéma et littérature revêt plusieurs aspects tantôt antagonistes tantôt complémentaires dans un aller-retour constant pour deux formes de créativité dont les outils et la technique sont très différents.
Si le roman est une création personnelle, intime qui laisse la part belle à l’imagination du lecteur.
C’est celui-ci qui va donner l’aspect qu’il désire aux personnages en choisissant ainsi les timbres de voix, les silhouettes qui lui semblent convenir, leur prêter le physique d’une connaissance ou d’un proche :
Donc, l’auteur va décrire des paysages, évoquer des odeurs, des sonorités et c’est le lecteur qui donnera à ce récit sa réalité.
Un film par contre est une œuvre d’équipe, une association de compétences.
En visionnant un film, le spectateur va se laisser totalement guider : les personnages, incarnés par des acteurs, ne lui laissent pas la possibilité de les modeler à son gré.
De cette manière, les voix, les gestes, les attitudes, les regards, les décors ne laissent aucune place à l’imagination du spectateur.
Pour y voir encore plus clair, ne louper pas cet épisode du salon Athakafia, programmé le mercredi 10 mai 2023 à partir de 22 :00 sur la chaîne Athakafia.
Un épisode où Bassim El Hour va débattre la thématique « la relation entre littérature et cinéma au Maroc » avec ses invités : l’écrivain et le scénariste Abdelilah Hamdouchi et le critique cinématographique Habib Naciri.
Cette émission est présentée par Bassim El Hour et réalisée par Tawfik Moustablid.