L’Algérie en Échec : Vaines Tentatives de Briser l’Alliance Maroco-Émiratie
À Alger, le sentiment de « haine persistante » envers les Émirats arabes unis est devenu indiscutable, surtout à la lumière de la récente débâcle du BRICS+. La tension monte alors qu’Abou Dhabi ne se contente plus de soutenir politiquement le Maroc mais franchit un nouveau palier en aidant militairement Rabat. Selon les déclarations de l’attaché militaire de l’ambassade émiratie à Alger, en cas de conflit avec l’Algérie, Abou Dhabi soutiendrait pleinement le Maroc.
La colère populaire en Algérie est souvent attisée à l’encontre du Maroc lorsque la diplomatie échoue. Cette pratique a pris de l’ampleur en raison de la faiblesse du régime algérien et de sa dépendance sur une idéologie obsolète. Le Maroc et ses alliances stratégiques deviennent alors le bouc émissaire des échecs économiques et politiques de l’Algérie.
Le Dr Mohammed Issam Laaroussi, expert en relations internationales, note que l’Algérie a toujours été méfiante à l’égard de l’alliance maroco-émiratie. Il ajoute que les États arabes du Golfe, notamment les Émirats et l’Arabie saoudite, ont toujours soutenu l’intégrité territoriale du Maroc, ce qui exacerbe les tensions avec le régime algérien.
Said Berknan, analyste politique, affirme que l’Algérie voit ses options politiques et économiques se rétrécir, surtout après que les Émirats et l’Arabie Saoudite, alliés du Maroc, ont rejoint les BRICS. Berknan précise que le régime militaire algérien est de plus en plus isolé, en particulier au niveau africain.
La nouvelle vision politique adoptée par un groupe de pays, dont le Maroc et les Émirats, menace la légitimité du régime militaire en Algérie. Les accusations algériennes contre Abou Dhabi reflètent l’incapacité du régime à suivre le rythme des changements géopolitiques.
L’adhésion ratée de l’Algérie aux BRICS a été un revers majeur, révélant la faiblesse diplomatique du pays sur la scène internationale. Berknan conclut que le régime algérien utilise des accusations contre les Émirats pour renforcer sa position interne, malgré l’inefficacité de ses actions politiques.
