Hydrogène vert: opportunités prometteuses, mais vigilance requise, JO de Paris: pas de quoi pavoiser, tourisme intérieur: un modèle marocain « coûteux »…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce mercredi 14 août 2024:
L’Opinion
Hydrogène vert: opportunités prometteuses, mais vigilance requise
Bien que la stratégie du Maroc en matière d’hydrogène vert soit porteuse de promesses, notamment pour l’exportation, elle nécessite une évaluation minutieuse des risques potentiels. Un rapport de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) met en garde contre certaines vulnérabilités inhérentes à ce type de positionnement. L’une des principales préoccupations soulevées est la solidité des fondements sur lesquels reposent les stratégies d’hydrogène vert destiné à l’exportation. L’IRENA rappelle que la croissance rapide attendue du marché de l’hydrogène vert, sur laquelle de nombreux pays fondent leurs espoirs, n’est pas encore garantie. Des incertitudes demeurent quant à l’évolution de cette demande mondiale, notamment face à des alternatives énergétiques émergentes et aux défis logistiques liés à la production et au transport de l’hydrogène.
Le Matin
La Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc appelle à plus de contrôle des échantillons de psychotropes
La Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc est montée au créneau en adressant une correspondance au directeur du médicament et de la pharmacie au niveau du ministère de la Santé dans laquelle l’instance appelle à une intervention immédiate pour mettre un terme à la distribution gratuite, par des laboratoires, d’échantillons contenant des substances classées comme psychotropes ou stupéfiantes. La même instance a appelé au durcissement du contrôle pour mettre fin au chaos dans le secteur qui risque de mettre en péril la santé des citoyens.
Al Alam
Sécurité énergétique: le Maroc déterminé à accélérer la mise en œuvre des projets stratégiques
Selon la note d’orientation du projet de loi de finances (PLF) au titre de l’exercice 2025, le Maroc compte accélérer la réalisation du projet d’interconnexion électrique pour le transfert de l’énergie renouvelable des régions du sud vers le centre et le nord, tout en accélérant le transfert de l’électricité produite à partir des sources d’énergie renouvelable du sud au nord-ouest du pays avec une capacité d’environ 3.000 mégawatts, outre l’augmentation de la contribution des énergies renouvelables à plus de 52% de la capacité électrique installée à l’horizon 2030. « Le principal obstacle aux projets d’énergie renouvelable réside dans les générateurs d’énergie renouvelable, car le Maroc n’est pas financièrement en mesure de se doter des dispositifs d’énergie solaire », a expliqué Amin Bennouna, professeur universitaire et expert en énergies. Dans une déclaration au journal, il a indiqué que « le gouvernement a établi un bon climat d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables, assurant une position importante du Maroc sur les marchés extérieurs, en particulier dans le domaine de l’énergie éolienne, car il a été en mesure de fabriquer localement les deux tiers des équipements au sol utilisés dans la production, tandis que l’importation de générateurs de l’étranger est toujours maintenue”.
Al Bayane
Résultats aux JO de Paris: le groupe parlementaire PPS demande une réunion de la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication
Le Groupe PPS à la Chambre des représentants a adressé une lettre au Président de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication afin de convoquer, dans les plus brefs délais, une réunion de cette commission suite aux résultats décevants enregistrés par la participation sportive marocaine aux Jeux Olympique de Paris qui viennent de s’achever. Dans cette lettre, le président du groupe, Rachid Hamouni, demande que cette réunion se tiendra en présence du ministre de l’éducation nationale, du préscolaire et des sports, ainsi que du président du Comité National Olympique Marocain, en vue de tirer les conclusions nécessaires suite aux « résultats négatifs et décevants » réalisés par la participation marocaine dans l’ensemble des disciplines sportives, à l’exception de la médaille d’or remportée par le champion Soufiane El Bakkali au 3000 m steeple et celle de bronze obtenue par les Lionceaux de l’Atlas en football.
Libération
JO de Paris: pas de quoi pavoiser !
Les JO du centenaire qui viennent de prendre fin à Paris ont révélé un véritable fiasco du sport national. Et ce ne sont pas les deux podiums réussis lors de cette édition qui pourraient cacher les misères des disciplines sportives marocaines qui peinent ou plus exactement n’arrivent pas à trouver place sur l’échiquier international. A ce propos, le Groupe socialiste- Opposition ittihadie, conformément aux dispositions du règlement intérieur de la Chambre des représentants, a appelé à la tenue de la réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication, pour débattre de la participation marocaine à ces Jeux qui s’est achevée sur de médiocres prestations en dépit des gros budgets alloués au secteur du sport. Une telle réunion pour faire le bilan s’impose plus que jamais pourvu qu’elle ne soit pas l’occasion pour ressasser les mêmes discours sortis chaque fois qu’il y a contre-performance ou échec du sport national. Il faut reconnaître que le mal est purement structurel et dure depuis des décades.
Al Ahdath almaghribia
Tourisme intérieur : un modèle marocain « coûteux »
La Fédération marocaine des droits du consommateur a fait part de sa « ferme condamnation » de la dégradation de la qualité des services touristiques au Maroc et de la hausse injustifiée de leurs prix, soulignant que ce qu’elle appelle « comportements non éthiques » de certains acteurs du secteur touristique mène les citoyens à se tourner vers des destinations touristiques étrangères. Dans un communiqué, la Fédération affirme que les citoyens marocains sont contraints de payer des prix élevés pour des services touristiques médiocres, alors que les mêmes services sont offerts à des prix compétitifs dans d’autres pays. De même, elle critique « la situation actuelle de ce secteur vital, marquée par des manifestations d’avidité de la part de certains acteurs touristiques”. La ministre du tourisme, Fatima Zahra Ammor, avait affirmé que les prix élevés des services touristiques étaient dus à un « déséquilibre entre l’offre et la demande, avec une demande qui dépasse l’offre », ajoutant que « le ministère s’efforce d’augmenter l’offre touristique afin de réduire les prix élevés des services.»