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Prix du poisson: le gouvernement s’attaque à la prolifération des intermédiaires

Après une vive polémique sur la flambée des prix du poisson dans plusieurs régions du Maroc, la secrétaire d’État à la Pêche, Zakia Driouich, s’est engagée à réduire le nombre d’intermédiaires dans le circuit de vente.

Au Maroc, la question des prix du poisson alimente depuis plusieurs jours les débats, chacun y allant de son interprétation sur les marges des intermédiaires et le fonctionnement du marché. Répondant à une question écrite au Parlement, au sujet de la controverse, Zakia Driouich a expliqué que le gouvernement a mis en place des mesures pour structurer le métier de grossiste en poisson. L’objectif est de limiter le nombre d’intermédiaires, professionnaliser le secteur et renforcer le suivi des circuits de distribution.

Ces mesures ont permis de lutter contre la vente informelle, de tracer les produits de la mer et d’assurer leur conformité aux normes sanitaires, selon la secrétaire d’État.

Driouich a également insisté sur la nécessité d’assurer un approvisionnement régulier des marchés et de proposer des prix abordables aux consommateurs marocains. « Le Maroc dispose aujourd’hui de 70 marchés de gros de poisson, notamment dans les ports et les zones de débarquement. Parmi eux, 14 marchés modernes ont été aménagés pour un investissement total de 635 millions de dirhams« , a-t-elle précisé.

Enfin, la Secrétaire d’État, qui s’est rendu dimanche dernier au marché de gros de poisson de Lahraouyine à Casablanca, a rappelé que les prix du poisson sont avant tout dictés par l’offre et la demande, le coût des sorties en mer et les conditions météorologiques, qui impactent directement l’activité des pêcheurs.

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