Économie

Un responsable de l’IFC salue la réponse « rapide et déterminée » du Maroc suite au séisme d’Al Haouz

Le vice-président régional de la Société financière internationale (IFC) pour l’Afrique, Sérgio Pimenta, a salué, samedi à Bénguérir, la réponse « rapide et déterminée » du Maroc suite au séisme d’Al Haouz.

« Nous avons été profondément impressionnés par la réponse rapide et déterminée » du Royaume après cette catastrophe naturelle, a souligné M. Pimenta à l’ouverture d’une conférence sur les industries créatives en Afrique, organisée dans le cadre des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fond Monétaire International qui se tiennent à Marrakech (09-15 octobre).

« La tenue de cet événement à ce moment précis témoigne de l’engagement du Royaume du Maroc à soutenir son peuple et à maintenir les plans de développement économique sur les rails », a relevé ce responsable de l’IFC, une organisation de la Banque Mondiale, dédiée au secteur privé.

S’agissant des industries créatives, M. Pimenta a rappelé que ce secteur représente une force économique de 2.000 milliards de dollars et emploie 50 millions de personnes à travers le monde, dont près de la moitié sont des femmes.

L’IFC a investi et mobilisé environ 500 millions de dollars dans les industries créatives depuis que cette organisation a commencé à se concentrer sur ce domaine il y a environ un an, a-t-il précisé, ajoutant que l’Afrique est un marché essentiel en la matière.

« Bien que les industries créatives africaines génèrent 4,2 milliards de dollars par an, elles n’occupent qu’une place marginale sur le marché mondial, puisqu’elles ne représentent que 2,9% des exportations de produits créatifs », a déploré le responsable de l’IFC, soulignant qu’il faudra développer ces industries pour aider le Continent à atteindre ses Objectifs de développement durable.

Selon M. Pimenta, les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique ont le potentiel, au cours des trois prochaines décennies, de créer 20 millions postes d’emplois et de générer 20 milliards de dollars de revenus annuels.

Dans ce cadre, il a appelé les secteurs public et privé à fédérer leurs efforts pour créer un plus grand nombre d’entreprises créatives, en mettant en œuvre de bonnes réglementations et des « business modèles » résilients, tout en affirmant l’engagement de l’IFC et de la Banque Mondiale à accompagner cette dynamique.

Organisé conjointement par l’IFC et l’Université Mohammed VI Polytechnique, cet événement met en évidence l’importance des industries culturelles et créatives comme moteur du développement économique et social.

Cette manifestation est marquée par la participation d’éminentes personnalités des secteurs public et privé, notamment du secteur des industries créatives et culturelles en Afrique et dans le monde.

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