Après la Maison Blanche et le Sénat, les républicains bien partis pour contrôler la chambre des Représentants
À l’issue des élections présidentielle et législatives du 5 novembre aux Etats-Unis, qui ont vu Donald Trump s’assurer un second mandat à la Maison Blanche, les républicains se sont adjugés le contrôle du Sénat, chambre haute du Congrès américain, alors qu’ils semblent bien partis pour ravir à leur rivaux démocrates la majorité à la chambre des Représentants.
Selon les derniers résultats du dépouillement des bulletins de vote de l’élection présidentielle, Trump a engrangé 312 grands électeurs, contre 226 pour sa rivale démocrate, Kamala Harris, y compris les 93 précieux votes des cinq Etats pivots, qui décident de l’issue de la présidentielle.
Pour son second mandat à la Maison Blanche, Trump a également remporté le vote populaire, avec une longueur d’avance de près de 5 millions de voix sur l’actuelle vice-présidente, Kamal Harris.
En effet, avec plus de 74,7 millions de voix, Trump a obtenu le plus grand nombre de votes populaires de tous les candidats républicains à la présidence, selon le décompte de l’Associated Press.
Les républicains se sont facilement offerts le contrôle au Sénat, chambre haute du Congrès, avec une majorité assez confortable de 53 sièges contre 46 pour les démocrates, alors que le décompte continue pour le siège de l’Arizona, où le démocrate Ruben Gallego mène légèrement devant la républicaine Kari Lake.
Au niveau de la chambre des Représentants, les républicains devancent leurs adversaires. Avec 213 sièges jusqu’à présent (202 pour les démocrates), ils sont à cinq sièges du contrôle de la chambre basse.
Vingt-quatre des 435 sièges que compte la chambre des Représentants restent à pourvoir, la plupart se situant dans les États de l’Ouest où le décompte est particulièrement plus lent. Au moins 14 de ces sièges sont considérés comme disputés entre les deux parties, mais les démocrates devraient les remporter tous pour reprendre la majorité qu’ils avaient perdue en 2022.
Une victoire des républicains, qui semble à portée de main, leur permettra de faire passer un vaste programme législatif axé sur les réductions d’impôts et de dépenses, la déréglementation de l’énergie et le renforcement de la sécurité aux frontières.
Grâce au contrôle du Sénat, l’approbation de la nomination des responsables de l’administration (ministres, ambassadeurs, directeurs d’agences…), et la ratification des accords et traités avec d’autres pays devront passer comme une lettre à la poste.
À rappeler que le président-élu sera reçu mercredi par le président sortant Joe Biden, qui a souligné, jeudi dans un discours, sa volonté d’assurer un transfert de pouvoir « pacifique et ordonné » avec le leader républicain.