Trump appelle à une « révolution du bon sens”, promet un “âge d’or” pour les Etats-Unis
Dans son discours d’investiture, le président américain Donald Trump a appelé à une “révolution du bon sens”, promettant que “l’âge d’or des Etats-Unis commencera maintenant”.
« Je reviens à la présidence confiant et optimiste que nous sommes au début d’une nouvelle ère passionnante de réussite nationale », a dit M. Trump peu après avoir prêté serment lundi à l’intérieur du Capitole, pour un second mandat présidentiel non consécutif.
Les Etats-Unis, a-t-il dit, seront encore une fois “plus grands, plus forts et beaucoup plus exceptionnels”, ajoutant que “le déclin de l’Amérique est fini” et son “âge d’or commence maintenant”.
Afin de redonner à l’Amérique sa grandeur, le 47ème président a promis à l’entame de son second mandat de signer une série de décrets présidentiels portant sur l’immigration, l’économie, l’énergie ou encore des questions sociales.
Sur l’échiquier international, M. Trump s’est engagé à redonner au monde son “esprit d’unité”, se félicitant de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur dimanche au Proche-Orient.
Dans son voisinage immédiat, le nouveau locataire de la Maison Blanche a dit que la mer située entre les Etats-Unis et le Mexique ne sera plus appelée golfe du Mexique, mais “Golf de l’Amérique”, ajoutant que son pays reprendra possession du canal du Panama.
Le cérémonie d’investiture du président Trump a eu lieu devant un parterre constitué de plusieurs de ses prédécesseurs, ainsi que des figures de la classe politique, et de célébrités des mondes de la technologies, de l’art, des médias et des sports.
En raison du froid glacial qui s’abat sur la capitale fédérale américaine, la cérémonie a été déplacée à l’intérieur du Capitole, une première fois en 40 ans. Sa capacité n’excède pas quelques centaines de places.
Dans une autre intervention devant une audience constituée notamment de ses partisans, réunis dans le Constitutional Hall du Capitole, Donald Trump à réitéré que l’immigration sera en tête de ses priorités, ajoutant que le flux de migrants irrégulier était plus important que l’inflation.
«Je pense que les gens qui arrivent dans notre pays en provenance de prisons et d’institutions psychiatriques sont un problème plus important pour les gens que je connais. Et j’en ai fait mon problème numéro un.», a-t-il affirmé.