Politique

ONU: M’hamed Abba met en avant les projets de développement stratégiques dans les provinces du Sud

Le Vice-président de la région Laâyoune Sakia El Hamra, M’hamed Abba, a mis en avant, mardi à New York, les projets de développement stratégiques et structurants engagés dans les provinces du Sud du Maroc sous le leadership du Roi Mohammed VI.

S’exprimant lors de la réunion annuelle du Comité des 24 (C24) de l’ONU, Abba a souligné que « depuis le parachèvement de son intégrité territoriale, avec la récupération du Sahara en 1975, le Maroc a fait le choix irréversible de capitaliser sur cet acquis en déployant de grands efforts et en créant de nouvelles opportunités pour le développement de ces provinces ».

Il a, dans ce cadre, cité le discours du Roi à l’occasion du 47ème anniversaire de la Marche verte dans lequel le Souverain souligne que l’approche « pour défendre la marocanité du Sahara procède d’une vision intégrée qui joint, à l’action politique et diplomatique, la promotion du développement socio-économique et humain de la région ».

Le Vice-président de la région Laâyoune Sakia El Hamra a fait observer que le processus engagé depuis 1975 a été conforté par le Nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par Sa Majesté le Roi en 2015, en indiquant que ce modèle a mobilisé toutes les énergies pour stimuler le processus de développement dans les zones à haute valeur ajoutée, dans le but de garantir la dignité des citoyens du Sahara marocain.

Conformément aux priorités de ce modèle et de l’Agenda 2030 des Nations Unies, des projets économiques, sociaux, énergétiques et d’infrastructure ont accéléré la transformation du Sahara en un pôle économique en plein essor qui profite à la population locale, ainsi qu’en porte d’entrée prometteuse pour les investissements en Afrique, a-t-il fait valoir.

Il a, à ce propos, souligné que « le choix irrévocable du Maroc d’ériger la région en pôle économique et de placer la population du Sahara au centre de toutes les politiques, traduit la volonté de tout un État, Roi, gouvernement et citoyens, de poursuivre la voie du développement et de la prospérité des provinces du Sud et de toute la région ».

L’élu du Sahara marocain a précisé que près de 29,12 milliards de dirhams ont été investis à Laâyoune Sakia Al Hamra pour la mise en œuvre de 90 projets d’appui aux filières de production, telles que les phosphates, l’agriculture, l’aquaculture, l’industrie, les énergies renouvelables, la pêche maritime et l’écotourisme.

A travers les investissements réalisés dans le cadre de ce modèle de développement, dont le taux de réalisation des projets dépasse 80%, la région du Sahara marocain s’est hissée au rang de pôle économique répondant aux standards internationaux et devenant un trait d’union entre le Maroc, l’Afrique et l’Europe, a-t-il indiqué, ajoutant que le PIB par habitant totalise 5.230 dollars dans la ville de Laâyoune, ce qui « montre, selon lui, l’impact très prometteur et très tangible des projets sur la vie quotidienne de la population locale ».

Il a, en outre, indiqué que l’objectif principal du Nouveau modèle de développement est de contribuer à la création de richesse et de valeur ajoutée et de promouvoir l’investissement dans la région, tout en assurant l’accès des femmes et des jeunes aux opportunités, notant que dans ce processus, un accent particulier est mis sur l’instauration d’une culture d’entrepreneuriat pour soutenir l’autonomisation et le leadership des femmes et des jeunes.

« Le développement que connaît le Sahara marocain est notamment dû à l’engagement et à l’appropriation indéfectibles des citoyens sahraouis, résolument impliqués dans la gestion de leurs affaires locales », a fait observer Abba, relevant que l’adhésion des populations est reflétée dans leur participation massive dans les différentes échéances électorales organisées par le Royaume depuis 1975.

Le Vice-président de la région Laâyoune Sakia El Hamra a rappelé que lors des élections de 2021, les provinces du Sud ont enregistré le taux de participation le plus élevé du pays, démontrant l’attachement de la population locale au processus démocratique du Royaume, et la légitimité de ses représentants aux niveaux local et national, et au sein des institutions législatives et exécutives.

Evoquant la situation « catastrophique et inacceptable » qui sévit dans les camps de Tindouf, l’intervenant a indiqué que les populations dans ces camps « sont privés de leurs libertés et leurs droits élémentaires », ajoutant que ces violations auxquelles elles sont assujetties sont multiples et multiformes, allant des restrictions liées à la liberté de mouvement, à la liberté d’expression, à la torture, à l’esclavage, au viol, à la détention arbitraire, jusqu’au recrutement des enfants.

Ces populations sont « utilisées comme une monnaie d’échange entre les mains des milices du +polisario+ et le pays hôte pour servir leur agenda politique égoïste et fallacieux, et pour leur enrichissement personnel via le détournement systématique de l’aide humanitaire destinée à alléger les souffrances de ces populations, tel que dûment documenté par le Programme alimentaire mondial dans le rapport publié en janvier 2023 », a-t-il poursuivi.

Dans la même veine, il a fait savoir que la population des camps de Tindouf est la seule au monde qui n’est pas enregistrée et dont l’aide est accordée sur la base de chiffres fallacieux avancés par le groupe armé séparatiste « Polisario », soulignant que ces camps sont le seul endroit au monde où règne une situation de non-droit, et où les intérêts des chefs du groupe armé « Polisario » rencontrent ceux des autres groupes implantés dans la région sahélo-saharienne, notamment les organisations terroristes, de la traite des êtres humains et du trafic de drogue.

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