Amsa: Inauguration du Centre de Recherche et de Technologies Conchylicoles de l’INRH
Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, a présidé le mardi 18 juillet, la cérémonie d’inauguration du Centre de Recherche et de Technologies Conchylicoles de l’INRH à Amsa. Ont pris part à la cérémonie, Son excellence l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Royaume du Maroc, ainsi que le représentant résident de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) au Royaume du Maroc.
Dans le sillage de la coopération bilatérale entre les gouvernements du Royaume du Maroc et du Japon, ce projet est le fruit d’un financement sous forme de don non remboursable de 100 millions de dirhams octroyé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Le centre est composé de la 1ère écloserie conchylicole expérimentale de recherche marocaine et d’une ferme conchylicole pilote dans la baie d’Amsa. Opérationnelle depuis septembre 2018, cette station est aménagée sur une superficie de 7000 m2, avec une partie maritime implantée sur une parcelle de 2 hectares au large de la baie.
Par ailleurs, cette nouvelle structure a pour objectif de développer les techniques de production en masse de naissains destinés au marché aquacole, de produire de naissains pour les programmes de repeuplement des gisements naturels, et d’approvisionner les conchyliculteurs de la région dans les phases préparatoires de démarrage de projets dans le cadre des opérations pilotes. La conchyliculture étant une activité à l’interface terre-mer, ses professionnels sont particulièrement dépendant du milieu et des intrants en amont dans la chaîne de valeur. Maitriser les processus de production des naissains à une échelle locale est une étape clé pour répondre à la pression croissante du marché aquacole et au développement d’un approvisionnement locale autonome.
À l’ère des épisodes climatiques extrêmes et des perturbations mondiales, les chaînes d’approvisionnement et les systèmes alimentaires sont fragilisés, augmentant les risques d’insécurité alimentaire. Le recours à des connaissances nouvelles et aux innovations est nécessaire pour une exploitation durable de l’océan, à une économie bleue résiliente aux changements climatiques et contribuant à la souveraineté alimentaire de notre pays.