Société

La revue de presse de ce mardi 6 août

Nouvelle grève de trois jours dans les tribunaux / Envolée des prix de la volaille / Saison estivale: un mois d’août salvateur / Code de procédure civile: les avocats porten plainte contre Ouahbi auprès d’Akhannouch / Elections de la circonscription de Rabat-Océan… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:

Le Matin
Grève: les tribunaux de nouveau paralysés pour une durée de trois jours

Après avoir observé six jours de grève au cours du mois de juillet (du 16 au 18 et du 23 au 25 juillet), la Fédération nationale du secteur de la justice, affiliée à l’Union nationale des travailleurs du Maroc, a annoncé une nouvelle grève nationale de trois jours, à partir d’aujourd’hui, dans les divers tribunaux du Royaume, centres des magistrats résidents, directions régionales et centres de conservation régionaux. L’objectif est de protester contre le retard enregistré dans la satisfaction des revendications « légitimes » des fonctionnaires de ce secteur.

Envolée des prix de la volaille au Maroc: la faute à la hausse des températures!

Le phénomène de la hausse des prix de la volaille devient une habitude pendant la saison estivale ! Mais cette année, l’augmentation a été très significative et soudaine. Le prix du kilo est passé de 17 à 25 DH, voire 30 DH selon les villes et les quartiers. Les citoyens dénoncent cette hausse, les professionnels évoquent la vague de chaleur qui a impacté les élevages de volaille et les parlementaires interpellent le ministre de l’Agriculture. « Si l’éleveur du poulet de chair est habitué à avoir une volaille d’environ 2,300 kg au bout de 40 jours d’élevage, la hausse des températures ralenti la croissance des poussins qui ne dépassera pas 1,900 kg au bout de 50 jours », a expliqué Mustapha Mountassir, président de l’Association nationale des producteurs des viandes de volaille.

L’Opinion
Bureaux de conseil à l’étudiant: une activité qui bat son plein, mais qui peut faire mieux!

Comme chaque été, les nouveaux bacheliers se trouvent à la croisée des chemins, pour poursuivre leurs études supérieures. Une étape fondamentale qui déterminera l’avenir des futurs étudiants, sachant que le système d’orientation au Maroc ne jouit pas d’une bonne réputation. Ainsi, malgré le travail considérable accompli tout au long de l’année par les conseillers d’orientation ou encore les enseignants dans les lycées publics et privés, de nombreux jeunes se tournent vers les bureaux de conseil spécialisés en orientation post-baccalauréat pour les aider à identifier et à saisir les meilleures opportunités d’études.

Réforme de la TVA: une bouffée d’oxygène pour l’économie marocaine

Le Maroc se prépare à une transformation fiscale majeure avec la réforme de la TVA, qui pourrait rapporter 405 millions de dirhams dès 2025. Cette initiative, partie intégrante d’un plan stratégique visant à revitaliser l’économie nationale, prévoit une augmentation des recettes fiscales à un rythme annuel moyen de 5,9 % sur la période 2024-2026. Avec des prévisions chiffrées à 514 millions de dirhams en 2026, la réforme de la TVA apparaît comme un levier essentiel pour atteindre les objectifs budgétaires ambitieux fixés par le gouvernement.

Les Inspirations éco
Saison estivale: un mois d’août salvateur

Bien que la saison estivale 2024 ait débuté de manière hésitante, en raison notamment des retards dans les dates des examens scolaires et de la célébration de l’Aïd al-Adha, des signes de reprise sont apparus. Les efforts combinés des professionnels du tourisme laissent espérer un mois d’août prospère, soutenu par un afflux significatif de vacanciers, qu’ils soient étrangers, nationaux ou Marocains résidant à l’étranger. « En comparaison avec les années précédentes, nous avons enregistré un retard au niveau du démarrage de la saison estivale, qui d’habitude se fait entre les 15 et 20 juillet et s’étend jusqu’à fin août », admet Rkia Alaoui, présidente du Conseil régional du tourisme (CRT) de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Mais malgré ce retard, le secteur du tourisme a montré des signes de reprise vers la fin du mois de juillet. « La majorité des hôtels ont pu rattraper ce retard vers la dernière semaine du mois de juillet », souligne-t-elle, notant que « le mois d’août s’annonce sous de bons auspices ».

Filière oléicole: des mesures d’urgence pour assurer l’approvisionnement

Au moment où le contrat-programme relatif au développement de la filière oléicole 2021-2030 table sur l’amélioration de la production pour atteindre 3,5 millions de tonnes contre 1,7 million de tonnes en 2020, la succession des années de sécheresse sous l’effet de l’accélération des changements climatiques et du stress hydrique continue d’exercer une pression sur la production et de facto sur les prix de vente. En vue d’atténuer les répercussions de ce contexte sur la filière oléicole, plusieurs mesures ont été adoptées à l’issue de la réunion de travail, tenue en fin de semaine, entre le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du développement rural et des Eaux et Forêts et la Fédération des industries de la conserve des produits agricoles du Maroc (FI- COPAM). Le but est d’assurer l’approvisionnement du marché national en produits oléicoles dans de bonnes conditions et de préserver la compétitivité de l’origine Maroc sur les marchés d’exportation.

L’Economiste
Cotisation minimale: un plafonnement à défaut d’une suppression

A l’inverse des recommandations des 3ès assises de la fiscalité, la loi-cadre n°69-19 relative à la réforme fiscale a prévu une réduction progressive de la cotisation minimale sans citer expressément son abrogation totale. Quelle est la position de la CGEM qui réclame régulièrement la suppression de cet impôt minimal à l’occasion de chaque projet de loi? « Nous saluons d’abord les mesures prises par le gouvernement notamment en réduisant les taux de la cotisation minimale respectivement à 0,25% et 0,15%. Ce qui est important à souligner. Nous comprenons parfaitement l’esprit et la finalité de cet impôt minimum et avons eu au sein de la Commission fiscalité et douane de la CGEM plusieurs discussions à son sujet. Nous pensons qu’elle doit finir par disparaître à terme avec l’amélioration du niveau de conformité fiscale. Ce qui correspond pour nous à l’esprit de la loi-cadre », explique Abdelmejid Faiz, expert-comptable et commissaire aux comptes associé au cabinet EY et vice-président de la Commission fiscalité et douane de la Confédération patronale.

Al Ahdath almaghribia
Projet de loi sur le Code de procédure civile: Ouahbi sort l’artillerie lourde contre les détracteurs

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a encore une fois tenu à répondre aux critiques formulées à l’encontre du projet de loi relatif au nouveau Code de procédure civile, récemment adoptée par la Chambre des représentants, et considéré contraire à la Constitution. Dans un communiqué parvenu au quotidien, Ouahbi qualifie ces critiques de jugements définitifs visant à remettre en question la constitutionnalité de ce projet, selon la même démarche qui repose sur la déformation des concepts, la banalisation des initiatives et le ciblage de tous les efforts déployés, afin de discréditer le travail des institutions constitutionnellement habilitées à débattre des projets et propositions de loi. Ouahbi a dit que l’ensemble des critiques sont des interprétations aberrantes, des références erronées à des articles de la Constitution et des enchères politiciennes et catégorielles étroites qui induisent l’opinion publique en erreur et présentent des perceptions loin des dispositions juridiques importantes inscrites dans le projet de Code de procédure civile, qui visent à assurer la protection des droits des justiciables sur un même pied d’égalité.

Assabah
Des avocats portent plainte contre Ouahbi auprès d’Akhannouch

Des avocats se préparent à déposer une plainte contre le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, auprès du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, afin d’intervenir pour assouplir les positions du ministre et adopter de nouveaux amendements au projet de loi sur la procédure civile, qui est soumis à la Chambre des conseillers pour examen et approbation en septembre, ont indiqué des sources d’Assabah. Selon ces sources, les robes noires appartenant à des partis politiques, majorité et opposition, dont des parlementaires, ont pour objectif de faire tomber ce projet de loi, ou du moins d’intervenir pour amender les articles controversés. Les noms de certains avocats de différents partis politiques, y compris de la majorité gouvernementale qui gère la chose publique, figurent dans une pétition contre ce texte. Ils ont formé ce qui a été appelé la « Coordination du printemps des avocats », qui comprend également des avocats du parti du ministre de la Justice, ce qui mettra dans l’embarras la majorité tripartite, qui doit trancher sa position, en soutien à Ouahbi ou aux avocats.

Al Akhbar
Les élections de la circonscription de Rabat-Océan attisent les tensions au sein des partis

La tension s’empare des conseillers du Rassemblement national des indépendants (RNI), suite à l’apparition du nom du coordinateur régional du parti, Saad Benmbarak, sur la liste des candidats en lice pour briguer le siège parlementaire dans la circonscription de l’Océan lors des élections partielles de septembre, suite à la décision de la Cour constitutionnelle, qui a déchu Abderrahim Ouaslam du RNI de son siège à la Chambre des représentants, qu’il avait remporté pour la circonscription de Rabat Océan. Des sources au sein du parti ont souligné que « la candidature de Benmbarak n’est approuvée ni par les bases du parti ni par les conseillers communaux de la ville ». Des sources locales ont indiqué qu’un certain nombre de figures électorales, dont des élus locaux du RNI, du Parti Authenticité et Modernité (PAM) et de l’Istiqlal, ont commencé à se coordonner et à se mobiliser, notant que la course électorale pour le siège parlementaire dans la circonscription de l’Océan verra l’émergence de nouveaux candidats.

Al Alam
Le wali de Bank Al-Maghrib met en garde contre la corruption, le citoyen demeure la première victime

Dans le rapport annuel de la Banque Centrale sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2023, présenté à Sa Majesté le Roi à l’occasion de la fête du Trône, Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a mis en garde contre la corruption qui sévit encore dans plusieurs domaines. Cette situation risque de retarder la mise en œuvre des réformes et des grands chantiers, si elle n’est pas jugulée, a-t-il dit. Dans ce contexte, le président de l’Association marocaine de protection des biens publics, Mohamed Meskaoui, a souligné que la première victime de ce phénomène est le citoyen, notant dans une déclaration au quotidien que malgré la signature par le Maroc de la Convention des Nations Unies contre la Corruption et les mesures législatives, juridiques et institutionnelles qui s’en sont suivies, telles que la création de l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption dans sa première version et certaines « lois tronquées » comme la loi de 2008 instituant une déclaration obligatoire de patrimoine, sauf qu’elles sont toutes « peu encadrées et ne répondent pas aux besoins de la lutte contre la corruption».

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